L’homme nouveau en 2016/2017

coupe-homme-moderne-80_6

 

Vous ne savez pas toujours quel comportement adopter pour séduire et impressionner un homme. Peur de paraître trop collante ou au contraire trop distante, vous aimeriez adopter la bonne attitude mais ne savez pas vraiment comment procéder. Si vous voulez vraiment qu’ils tombent amoureux de vous, il faut envoyer tout ce que vous avez sous le pied mais surtout de mieux connaître les hommes.

La question est donc de comprendre les hommes, aujourd’hui en 2016 ; ceux-ci étant différents de la précédente génération. Parlons donc de l’homme nouveau ! Pour cela, je me suis appuyé sur l’ouvrage L’homme nouveau expliqué aux femmes écrit par le docteur et sexologue Gérard Leleu.

 

  1. Vers une libération des hommes

 

Les hommes aujourd’hui traversent un profond changement qui marque un virage dans l’histoire de l’humanité : la fin du patriarcat. Les femmes se sont révoltées et ont acquis les mêmes droits que les hommes, à peu de chose près. La société veut intégrer davantage les femmes, sur un pied d’égalité avec les hommes. De fait, les hommes perdent leur statut de dominant ou d’être supérieur. Ils doivent donc repenser les valeurs qu’ils défendent, leur place dans la société, et les relations à développer avec les femmes.

L’homme s’aperçoit qu’il est victime, lui aussi, de la civilisation patriarcale où l’on assassine son anima, soit la représentation féminine au sein de l’imaginaire masculin. L’heure est donc venue pour l’homme de se libérer de toutes les contraintes qui le rendent malheureux, névrosé, hostile à la femme, étranger aux enfants, ennemi de la vie.

 

  1. Rapport au complexe d’Oepide dans le rapport aux femmes.

 

Chez l’homme, il peut exister un clivage lié à un sentiment de relation incestueuse (avoir une compagne avec le même caractère ou les mêmes valeurs ou comportements, que sa mère). Pour le docteur et sexologue Gérard Leleu, le clivage est entre la « madone » (sa partenaire) et la « putain » (sa maîtresse). Cette ambivalence va inciter, inconsciemment une nouvelle fois, l’homme à devenir infidèle.

Le clivage fait de la partenaire une source de désir affectif, émotionnelle ; qui attrait en effet, au moment de l’enfance, avec la relation fusionnelle que l’homme a avec sa mère. La maîtresse, avec qui les relations sont purement sexuelles, on ne recherche pas une particulière affection ou des sentiments.

 

S’allier à une bande de garçons est une façon d’aider à se détacher de sa mère et du féminin et à conforter sa masculinité. Le groupe a une fonction maternante qui consiste à entourer l’enfant, à le soutenir, à l’accompagner pour faire face aux nombreux problèmes qui se présentent à la puberté.

 

  1. Etre en désaccord avec le statut de père traditionnel :

 

Le père traditionnel était vu comme une personne tout puissante : mentor, celui qui connaît les valeurs qui font la virilité et qui sont, selon lui, la labeur, le courage, la prise de risque, la confiance en soi, la ténacité, la responsabilité, l’honneur. Il est l’initiateur, transmet le savoir et le savoir-faire.

Là où l’homme nouveau doit se différencier, correspond à des qualités traditionnelles qui sont aujourd’hui mal vus : l’autoritarisme, le manque de dialogue, une très grande sévérité et une grande distance par rapport aux enfants. Du reste, le père ne s’occupait pas des petits et ignorait carrément les bébés.

L’homme aujourd’hui doit à la fois assumer sa masculinité, tout en prenant soin de la famille (des enfants), des tâches ménagères, où tout ce qui était attaché au seul rôle de la femme il y a 50 ans.

 

  1. Ne tirez pas sur l’homme nouveau.

Il arrive que les hommes nouveaux soient pris à parti sans discernement par des femmes en révolte contre le patriarcat, en particulier par des femmes masculines et dures. Que ces amazones sachent distinguer où sont leurs véritables ennemis, car les hommes nouveaux, très sensibles, souffrent de leur injuste comportement. D’autant qu’ils sont déjà assez agressés par les mâles de la jungle patriarcale auxquels ils sont confrontés dans le monde économique.

Il faudrait que toutes les femmes encouragent les hommes dans leur évolution, l’avenir heureux de l’humanité en dépend. Si certaines qualités de l’homme patriarcal sont toujours très nécessaires dans notre société, et même dans la gestion de la famille, il semble aujourd’hui que ce profil type de l’homme n’est pas en accord avec son temps.

 

  1. L’homme nouveau aimerait :

  • Demander aux hommes ce qu’ils aimeraient que les femmes leur offrent d’un point de vu érotique. Une façon de libérer la flamme intérieure et pouvoir en discuter avec sa compagne.
  • Que les femmes soient intéressées par la sexualité, même si cela s’est largement accru ces 20 dernières années.
  • Qu’elles prennent du plaisir, et qu’elle le manifeste.
  • Qu’elles soient davantage à l’initiative dans l’aspect intime : surprises, innovation, de pas être dans l’attente du comportement de l’homme.
  • Qu’elle partage plus avec l’homme pour engager des rapports sexuels, dans lesquels l’homme appréhende bien le corps de la femme. Ici, les femmes pourraient trouver l’intérêt de dire à leur homme ce qui les fait plaisir, quelles zones sont particulièrement érogènes (au lieu de le laisser deviner, pour après dire qu’on n’est pas satisfaites : autant partager les infos qu’on a sur notre propre corps).

Par exemple, les femmes peuvent aider les hommes à trouver leur point G, ou bien les aider à les amener vers l’orgasme. Via le partage, il saura la prochaine fois la bonne technique pour vous faire plaisir.

  • Qu’elles disent ouvertement ce qu’elles veulent ou pas. En effet, les hommes n’aiment pas pinailler, et préfèrent qu’on leur dise directement ; et non pas qu’on les laisse deviner. Cela « saoule » les hommes, c’est pourquoi il faut au moins un peu dire explicitement ce qu’on veut.
  • A la fois, qu’elles s’occupent davantage et mieux de leur pénis, et qu’elles laissent davantage de chances à l’homme de leur offrir un plaisir oral (cunnilingus).
  • Qu’elles aient envies de faire l’amour en dehors des créneaux horaires habituels et qu’inversement elles acceptent que les hommes n’aient pas envie de faire l’amour.
  • Libérer les hommes de l’obligation de performance.

 

  1. Ils n’aiment pas :

  • Les femmes manquant de féminité
  • Les femmes espionnes, possessives qui mettent une pression sur l’homme qui peut être vu comme « castrantes ».
  • Les femmes dominatrices ou agressives, ou bien celles qui menacent leur liberté et personnalité.
  • Celles qui parlent de leur ex, et pire qui compare les performances sexuelles.
  • Peu à l’aise avec les femmes plus intelligentes qu’eux, et vont s’ennuyer rapidement avec les moins malignes.
  • Les grandes bavardes sont peu appréciées par la gent masculine.
  • Les désemparées, celles qui se sentent perdues dans leur vie. La compassion marche, mais s’essouffle rapidement.
  • Celles qui négligent leur apparence
  • Celles qui se montrent froide sur le plan sexuel, comme celle qui sont des « filles faciles ».

 

La condition d’homme a été transformée profondément. On pourrait même se dire qu’il faudrait au moins une génération de plus pour voir cet homme nouveau devenir la nouvelle référence de masculinité. En effet, aujourd’hui, la masculinité est souvent vue via le prisme du statut patriarcal.

 

Vous avez des éléments de réponses pour comprendre comment appréhender vos relations avec les hommes de nos jours.

 

A bientôt !

Pierre.

About the author: contact@love-intelligence.fr